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Crédits photos : Diving Plongeon Canada / Antoine Saito / Journal de Montréal

Détails personnels

Sport : Plongeon
Jeux olympiques : Tokyo 2020
Ville natale : Pointe-Claire, Québec

Q. Y a-t-il eu un moment précis où tu n’étais plus certain que ton rêve d’aller aux Jeux olympiques allait se réaliser ? Comment as-tu surmonté ce défi ?
R. « J’ai certainement eu un moment après quelques semaines de quarantaine à me demander si je pouvais encore aller aux Jeux olympiques. J’ai toujours essayé de rester positif à ce sujet parce que je savais que si je me fâchais et que je commençais à abandonner, cela ne pourrait jamais arriver. »

Q. Qu’as-tu ressenti lorsque tu as reçu la confirmation de ta qualification olympique ?
R. « J’étais très content de m’être qualifié avec Vincent Riendeau au 10m synchro à la Coupe du monde en mai. Il y avait moins de pression parce que je savais que je participerais aux Jeux olympiques, mais j’étais quand même nerveux parce que je voulais vraiment faire la compétition en solo à Tokyo. Je me suis donc vraiment concentré par la suite sur ma qualification en individuel. J’étais très confiant avant les finales lors des essais olympiques. Je me sentais en force, mais je n’aurais jamais imaginé plonger aussi bien que cela! Ça m’a un peu pris par surprise. » [Rires]

Q. Comment gardes-tu ta motivation à t’entraîner tous les jours ?
R. « Je reste motivé en me fixant des objectifs. Une fois un objectif atteint, j’en fixe un nouveau. Je fais ceci à chaque entraînement. Par exemple, je me dis que mon objectif pour cette pratique en particulier est d’appliquer tout ce que me dit mon entraîneure. Même si je ne plonge pas bien ce jour-là, je sais que j’ai tout donné pour cet objectif en particulier. »

Q. Quelles sont tes attentes envers ta première expérience aux Jeux olympiques ?
R. « Je m’attends à ce que les Jeux olympiques soient très stressants. Tous ceux à qui j’ai parlé et demandé conseil m’ont dit qu’il était difficile de ne pas penser aux Jeux olympiques puisque les anneaux olympiques sont affichés partout sur les lieux, ce qui peut être un peu stressant. Ces Jeux olympiques seront certainement différents sans foule, mais néanmoins, le sentiment sera le même. »

Q. Comment crois-tu gérer ton stress avant de performer aux Jeux olympiques ?
R. « Je ne sais pas comment je vais me sentir quand je serai aux Jeux puisque c’est ma première fois. Mais je vais simplement faire la même chose que je fais toujours quand je suis stressé avant une compétition. Je médite et je contrôle mes émotions afin de rester calme. »

Q. Comment réagis-tu à la victoire et à la défaite ?
R. « Chaque fois que je ne réussis pas à la hauteur de mes attentes, j’essaye toujours de le voir comme une expérience d’apprentissage. Ne pas réussir n’est pas toujours facile à accepter, mais cela nous permet d’évoluer et d’apprendre pour ne pas refaire deux fois la même erreur. »

Q. Qu’est-ce qui te passionne le plus dans ton sport ?
R. « En fait, j’ai toujours eu peur de plonger. C’était ma famille et mes amis qui n’arrêtaient pas de m’encourager à continuer parce que j’avais du talent dans ce sport. Finalement, j’ai fait la paix avec mes peurs et j’ai commencé à aimer la sensation de m’élancer dans les airs et d’entrer l’eau quand j’exécute un bon plongeon. »

Q. Partage-nous un élément important pour toi en tant qu’athlète?
R. « Une bonne astuce que j’utilise constamment et dont je ne réalise même pas toujours, c’est la visualisation. Si tu visualises bien ton plongeon avant de l’exécuter pour avoir une idée de la façon dont elle va se dérouler et vous essayez de recréer ce que vous avez imaginé dans la vraie vie. »