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Sept années qui ont changé la vie de Danielle Kisser

7 novembre 2023
(Crédit photo: Comité paralympique canadien)

SEPT ANNÉES QUI ONT CHANGÉ SA VIE POUR TOUJOURS

À 19 ans, quelques mois après la fin de ses études secondaires, la paranageuse Danielle Kisser a pris une décision qui allait changer sa vie : celle de quitter sa Colombie-Britannique natale pour déménager à Montréal, à l’autre bout du pays.

Kisser n’allait pas participer aux Jeux paralympiques de Rio et elle voulait tout mettre en œuvre pour s’assurer d’être de la partie à Tokyo quelques années plus tard. S’engager avec l’Institut national du sport du Québec était, selon elle, un premier pas dans la bonne direction.

« C’était en août 2016, tout juste avant les Jeux de Rio, je n’avais pas réussi à me qualifier pour ces Jeux. Je savais que l’INS Québec était la meilleure option pour moi, c’était une opportunité en or d’avoir accès à un centre d’entraînement de haute performance en paranatation. J’avais besoin de changement dans ma carrière, le moment était idéal pour arriver à Montréal », a-t-elle expliqué.

« Il fallait que je sois dans un environnement qui allait m’aider à passer au prochain niveau. C’est motivant de côtoyer chaque jour des athlètes avec des buts similaires. »

 

Danielle Kisser et Sarah White, qui est de dos, se font un fist bump.
Danielle Kisser et Sarah White aux Jeux parapanaméricains de Guadalajara, au Mexique, en 2011.
(Crédit photo): Matthew Murnaghan/Comité paralympique canadien

Kisser s’est rapidement adaptée à sa nouvelle vie en sol québécois, elle qui a étudié en linguistique à l’Université Concordia et qui avait déjà une petite base de français avant d’arriver à Montréal grâce à ses années en concentration française au secondaire.

« Dès mon arrivée à Montréal et à l’INS Québec, je me sentais vraiment spéciale de recevoir autant de soutien. Tous les professionnels de l’Institut m’ont fait sentir comme si je faisais partie d’une grande famille. Je n’ai jamais été seule dans l’atteinte de mes buts », a raconté Kisser.

Son objectif olympique, Danielle Kisser l’a finalement réalisé à Tokyo durant l’été 2021 en participant au 100 m brasse (SB6) ainsi qu’au relais 4 x 100 m quatre nages. Un exploit qui, selon elle, aurait été difficilement réalisable sans le soutien de l’Institut.

« À l’INS Québec, nous avons accès à une gamme de services qui dépasse réellement ce qu’on pourrait souhaiter. Chaque professionnel qui a croisé ma route a eu un effet positif non seulement sur ma carrière, mais aussi sur ma vie », a-t-elle noté.

Ces Jeux paralympiques sont survenus durant une période remplie d’incertitude en raison de la pandémie de COVID-19. Même si certains moments ont été difficiles pour Danielle Kisser durant la pandémie, le travail de l’INS Québec pour placer les athlètes au sommet de sa liste de priorités aura fait toute la différence.

« Alors que tout était fermé, l’INS Québec a fait un travail incroyable pour permettre aux athlètes de poursuivre leur entraînement et de continuer à travailler pour leurs buts. Le fait d’être dans un environnement stable durant cette période a fait une grande différence pour me permettre de me rendre jusqu’aux Jeux de Tokyo », a-t-elle ajouté.

Sept ans après son arrivée à Montréal, c’est avec la tête remplie de souvenirs incroyables de l’INS Québec, mais aussi de la métropole québécoise, que Danielle Kisser a annoncé sa retraite. La Paralympienne est rentrée au bercail, en Colombie-Britannique, mais elle n’oubliera jamais l’importance que l’Institut national du sport du Québec a eue sur sa carrière et sur sa vie.

« Il y a sept ans, je ne savais pas vraiment ce dont mon corps avait besoin pour que je sois meilleure dans mon sport. Grâce à l’INS Québec, j’en ai appris sur la nutrition, la rééducation ou la santé mentale. Je suis certainement devenue une athlète plus complète grâce à tous ces services. »

« Montréal est l’une des plus belles villes au monde ! C’est une ville accueillante et inclusive, tout le monde semble toujours avoir du plaisir à Montréal. C’est très différent de la côte ouest, je me sens choyée d’avoir pu vivre ici dans ma jeune vingtaine », a conclu Danielle Kisser.

Kisser sera d’ailleurs de passage à Montréal en mai où elle viendra encourager ses anciens coéquipiers et coéquipières de l’équipe nationale lors des Essais canadiens olympiques et paralympiques. Mais pour l’instant, elle prendra une pause des piscines pour explorer de nouveaux défis dans sa vie personnelle.