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Crédits photos : Comité olympique canadien / Photo courtoisie de Danaé Blais / Patinage de vitesse Canada / Radio-Canada

Détails personnels

Sport : Patinage de vitesse – courte piste
Jeux olympiques : Beijing 2022
Ville natale : Châteauguay, Québec

Q. Quel a été ton plus grand défi pour te qualifier pour les Jeux de Beijing 2022?
R. « En septembre dernier, à environ 2 semaines des sélections olympiques, j’ai subi une commotion cérébrale à l’entraînement. Une journée seulement après ma réhabilitation complète, j’ai été emportée dans une chute à deux et je me suis coupée la cheville gauche. Cela a beaucoup ralenti m’a progression et j’ai dû redoubler d’effort pour retrouver un niveau de performance suffisant pour me classer sur l’équipe olympique. »

Q. Comment gères-tu ton ascension très rapide au sein des meilleures de ton sport?
R. « J’essaie de ne pas me mettre trop de pression, malgré le fait que je me retrouve au sein des meilleures de mon sport. Je fais beaucoup de travail personnel pour ne pas tomber dans le piège du stress de performance. Je relativise mes inquiétudes et mes peurs et j’essaie de profiter de chaque moment et d’avoir du plaisir lors des grandes compétitions. »

Q. De quelle façon t’encourages-tu chaque jour à t’entraîner?
R. « J’essaie de me fixer de petits objectifs techniques, tactiques ou psychologiques quotidiennement afin de m’améliorer un peu plus tous les jours. C’est cette perspective de pouvoir m’approcher un peu plus des meilleures patineuses au monde qui me motive et m’encourage à continuer. »

Q. Comment concilies-tu tes études et le sport?
R.
« Avec notre horaire d’entraînement très chargé, j’essaie d’étudier un peu tous les jours en blocs de 30 minutes afin de ne pas accumuler de retard. Je communique aussi beaucoup avec les professeurs pour prendre des arrangements lorsque je suis à l’étranger. Mon conseil pour les jeunes athlètes serait de trouver leur propre équilibre dans leur progression scolaire. Ma philosophie en tant qu’étudiante-athlète est qu’il est parfois mieux de prendre un peu moins de cours par session pour se donner la chance de bien les réussir, tout en performant dans son sport. Comme on dit, « trop c’est comme pas assez ! »

Q. Raconte-nous un moment difficile dans ta carrière et comment tu t’y es prise pour le surmonter?
R.
« Les deux dernières années ont été très difficiles pour moi. J’ai vécu plusieurs épreuves dans ma vie personnelle et familiale et cela m’a conduit pour la première fois à des symptômes liés à l’anxiété et la dépression. Cela a beaucoup affecté mes performances sportives et j’ai dû apprendre à demander de l’aide et de pas craindre de le faire. J’en suis sortie plus forte et j’essaie maintenant de prôner fièrement la santé mentale dans le sport et le bien-être personnel. »

Q. Comment réagis-tu face à la victoire et la défaite?
R.
« La victoire est pour moi toujours un moment de grande fierté et de bonheur. La défaite elle, n’est jamais très agréable, mais j’essaie de la voir comme une source d’apprentissage et comme une opportunité d’être résiliente. »

Q. Comment est-ce que tes coéquipières te décriraient-elles?
R.
« À première vue, mes coéquipières me décrivent comme quelqu’un de très réservée et timide. Elles réalisent vite que ce n’est pas tout à fait le cas! On me décrit aussi comme une athlète compétitive, mais qui gère bien la pression et le stress. »

Q. Quel conseil donnerais-tu aux jeunes qui veulent se lancer dans une carrière sportive?
R.
« Trouvez votre propre équilibre de vie qui vous permet de vous épanouir en tant qu’athlète, mais aussi en tant que personne. Faites toujours passer votre bien-être personnel avant toutes choses et finalement, n’oubliez jamais votre amour pour votre sport ! C’est la seule bonne raison d’en faire une carrière. »